Culpabilité quand on te filme.

Je précise tout de suite. Je connais pas ce réalisateur, on m'en a vanté les mérites.
Jeune et crédule, j'ai franchi le seuil de ce cinéma en 2007 :
"un jeune garçon tue accidentellement un agent de sécurité, et ne dis rien à personne...".
Mon nez fin sentait venir la merde, mais la curiosité l'a emporté.

Vide, le néant, juste à cette phrase, on peut ajouter "et il culpabilise".

On est plongé dans des longs plans couloir de l'école, où l'on croise des regards flous et pleins d'inquiétudes discrètes des professeurs et des amis du jeune garçon, sa face impassible, son quotidien dans le silence et l'omission.
Le sentiment de culpabilité est exprimé à travers les plans, les couleurs (magnifiques couleurs), mais surtout les silences.
Les SILENCES.
Un film presque muet, ou tout est censé passé par les émotions, mais absolument aucunes émotions passe, juste des boule de foins genre far west.
Je suis peut-être insensible, mais j'ai bien compris le message sur la culpabilité je pense mais, au bout d'un moment ça fait chier :)
Je pense que c'est le genre d’œuvre qui se lit (30 pages max) et non pas qui se regarde.
Filmer la culpabilité, c'était perdu d'avance, enfin, c'est mon avis.

Dans tous les cas ce film m'as transmis la phobie des synopsis de 2 lignes mystérieux, j'en ai même créer une liste.