La claque du mois : Parasite de Bong Joon Ho.
Alors celle-là, je ne l’avais pas vu venir. La violence de la gifle n’est pas sans rappeler la main d’Ayoub. Ici, je remercie le cinéma coréen, que je n’avais pas ré-apprécié depuis un certain dernier train pour Busan dont je ne suis toujours pas revenu indemne. Parasite traite de l’inégalité riche/pauvre de manière hilarante, d’abord en explorant le domaine du comique, pour finalement virer au drame. C’est là ou ce film choppe sa Palme d’Or ! En se voulant mouvant et imprévisible, il surprend et explore divers styles cinématographiques en proposant une mise en scène léchée, aussi travaillée que l’architecture intérieure de la maison. Une maison habitée par des personnages aux jeux d’acteurs tous aussi fous. Fou, comme l’écriture d’un scénario qui se veut surprenant et qui mérite son statut de claque ! Ma joue rougit toujours.