Dans une station spatiale emmenant ses passagers endormis vers une nouvelle planète, un homme se réveille 90 ans trop tôt, et va devoir combler sa solitude, notamment en réveillant une femme...
Au départ, Passengers pourrait être considéré comme une comédie romantique dans l'espace, où tout ne se résume qu'à une romance entre Chris Pratt et Jennifer Lawrence, tous deux filmés de manière glamour, avec comme seule compagnie un robot barman qui leur sert à boire, et qui a l'apparence (ainsi que la voix) de Michael Sheen. Dans un décor qui fait bien entendu penser à du Shining.
Après, les choses se gâtent quand le vaisseau va avoir des défaillances, l'arrivée d'une troisième personne, et ainsi de suite... c'est qu'il faut s'occuper durant 90 ans !
Outre le fait qu'il y ait assez peu de personnages, une poignée, je ne crois pas à l'alchimie entre les deux acteurs ; Chris Pratt qui (re)commence à prendre du poids, et Jennifer Lawrence qui doit porter quelque chose comme 81 costumes, dont une superbe soirée lorsqu'il va se décider à l'inviter à un rencard. Faut dire ; ils sont deux, ils se plaisent, ils ne vont pas jouer à la belote...
Après, ce sont des péripéties plus classiques lorsque le vaisseau a des défaillances menaçant de tuer les 5000 personnes endormies à leur bord, mais le problème est qu'on s'en fout. Il reste de jolis moments comme celui où la gravité se met à déconner et où tout le monde se met à flotter, mais ça reste au fond assez mineur.