Peur bleue est l'exemple typique du film que je trouvais efficace à l'époque, c'est à dire à la fin des années 90, mais qui se révèle aujourd'hui d'une profonde bêtise. Tout d'abord, il faut savoir que Peur bleue n'est qu'un exemple parmi tant d'autres d'une longue liste de films catastrophes sortis à cette époque. On a eu les volcans, les tornades, voici les requins mis en scène par Renny Harlin.


Ah, Renny Harlin. Loin d'être un génie, celui-là. Mais, c'est quand même Die Hard 2, Au revoir à jamais et L’Île aux pirates...Alors bon, certes, il n'a pas fait grand-chose d'intéressant depuis mais bon...


Peur bleue, sorti au même moment que Starship Troopers, enfin un peu après, a fait naître en moi le même rejet pour les personnages que j'avais pour le film de Paulo Verhoven. Sauf que là où chez le hollandais violent, c'était fait exprès, c'était une farce, chez Harlin (que la comparaison est dure !), tu sens quand même que c'est involontairement drôle. Certains diront au contraire qu'il n'était pas dupe et bla bla bla. Mon œil. Si le finlandais était aussi malin, ça se saurait et il n'aurait pas fait Driven.


Bref, j'étais à fond pour les requins et j'en ai eu pour mon argent tant les séquences où les différents scientifiques se font bouffer ressemblent à du grand n'importe quoi comme souvent chez Harlin. Les films de requins auront été assez rares durant cette décennie. De là à qualifier Peur bleue des Dents de la mer des années 90, faut pas pousser. Même si les morts des requins sont exactement les mêmes !


Même le générique de fin est daubée ! On a du rap. Sûrement par rapport à LL Cool J qui joue le rôle du cuistot prêcheur. Quel rapport entre le rap et le film de monstre ? Bon allez, j'arrête. On est plus à une bizarrerie près comme la savante qui se déshabille soudainement et se retrouve en lingerie. C'est vrai que ça manquait un peu de nudité et qu'elle a des jambes interminables. Mais bon, était-ce vraiment nécessaire ?

Incertitudes
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le 4 janv. 2016

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