Comment Elsa, Gabrielle et Mao (sic) qui se retrouvent à l'occasion des obsèques de leur grand-père vont-ils s'organiser, eux qui ne se parlaient pas et/ou se voyaient si peu, pour s'occuper de leur grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer et qui n'a qu'une seule envie, retourner à Saint-Julien ? Et puis, il y a aussi leurs parents séparés, Pierre et Claudine. La famille éparpillée finit par se parler, se chamailler parfois, mais sans agressivité, se rapprocher. Aucun des personnages n'est antipathique ; Pierre est toutefois plus Bacri que jamais. Mais rien dans le scénario n'est enthousiasmant. Et si l'on ne s'ennuie pas, c'est peut-être à cause de l'agréable atmosphère de nonchalance qu'expriment malgré tout les images assez habilement cadrées. Un film plus contingent que nécessaire