Quand les terroristes avaient du style et des costards, quand Bruce Willis avait des cheveux

Avant il y avait les années 90. Ce film en est un précurseur, précurseur de ces années insouciantes où le cinéma américain a pondu ses meilleurs pépites, glorifiant les séries B comme jamais. Avant il y avait les héros ricains, ceux qui ont une femme au travail et une fille à la maison, un flingue dans la poche, une cigarette à la bouche et qui butent tous ces putains de terroristes. Avant ils saignaient, ils en prenaient plein la gueule pour leur pays, avant ils affrontaient des allemands incarnés par des acteurs de génie (RIP). Avant les méchants avaient des plans simples et efficaces, "tu voulais un miracle, je t'offre mieux, je t'offre le FBI", avant il y avait policiers incompétents, il y avait des chauffeurs de taxi complètement WTF, des journalistes parlant de papa-mobile. Avant Bruce Willis avait des problèmes avec sa femme (incassable, le dernier samaritain). Avant les bruiteurs sons faisaient des fusillades marrantes et c'était génial. C'était le bon temps les films d'action des 90's, c'était le bon temps des vf sous extasie, des méchants qui se relevaient après un chargeur entier déversé dans leurs corps, c'était les buddy movies des familles et les duo flic noir et blanc qui représentaient l'Amérique insouciante. Avant il y avait l'Arme fatale, Point Break, Bad Boys et tous ces chefs d’œuvres - incompris pour certains, cultes pour d'autres.

Avant il y avait Die Hard...