Inspirée d'une attraction à Disneyland, Pirates des Caraïbes s'est imposé au fil des années comme une saga important du cinéma d'exploitation américain. Son premier opus, La Malédiction du Black Pearl, posait donc les bases d'une franchise connue à travers le monde entier.
Réalisée par Gore Verbinski, à l'époque réalisateur de films médiocres, La Malédiction du Black Pearl est une nouvelle tentative de réaliser un film de pirates, alors que le genre était en plein oubli, après des échecs successifs de réalisateurs plutôt chevronnés. Force est de constater que le succès inattendu de ce film d'aventures est plus que mérité, au vu de la qualité du film. En effet, le casting, savamment choisi, y est parfait, entre un couple Orlando Bloom – Keira Knightley très performant, un méchant Geoffrey Rush excellent, des seconds rôles jubilatoires comme Jonathan Pryce ou Kevin McNally et un héros fabuleusement génial, Johnny Depp, qui monte en puissance au fur et à mesure que le film progresse. Du côté du scénario, le film est clairement trop long, avec une première partie vraiment lente et une dernière heure magistrale, de la préparation à la bataille navale à la fin du film, véritable grand 8 de mise en scène, à l'action frénétique et aux bons mots jamais absents.
En dépit d'une trop longue durée et d'un trop grand nombre de personnages, Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl reste un très bon film, une nouvelle réussite pour un studio Disney qui reste quand même le meilleur vivier de films familiaux de l'histoire du cinéma.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma