Visuellement bluffant, même si globalement moins fin que le reste des productions Gibli, l'animation retranscrit à merveille le "mou", et base d'ailleurs toute son esthétique sur celui ci (Les cheveux de la mère de Ponyo, les vagues, les bulles d'écumes etc...).
Le film nous raconte donc l'histoire d'un petit garçon (Sôsuke) qui va se lier d'amitié avec un poisson rouge (enfin c'est ce qu'ils disent, le machin a quand même une tête humaine BORDEL! Mais passons, ou plutôt poissons) Ce petit poisson, qu'il nommera par la suite, Ponyo, se trouve être la gamine du seigneur des mers (Rien que ça!). Ayant vu sa petite chérie s'enfuir avant d'atterrir dans les bras du petit humain, il décide de tout mettre en œuvre pour la retrouver et va finir par foutre (indirectement) un sacré merdier.
L'histoire de Miyazaki reprend avec légèreté le mythe des sirènes, bien loin (au dessus?) du "classique" de Disney. Si sur le plan scénaristique le film ne surprend que très peu et au final semble tenir sur un post it (y a peu être un peu de mauvaise foi ici...) c'est plutôt du côté esthétique visuelle et sonore que le film "défonce sa race". Le film explose la rétine tellement certains plans fourmillent de détails, de couleurs, de "textures" presque palpables, qui viennent appuyer, à la manière d'un fantasia, la musique de Joe Hisaishi. Les motifs musicaux aux envolées Wagnériennes, subliment tout simplement ce qui se passe devant nous.
Après on regrettera tout de même que certains personnages, comme ceux des deux pères, celui de Sôsuke notamment ne prennant au final que très peu de d’importance dans le récit, mais bon c'est l'histoire d'un gamin et de son poisson rouge, le reste on s'en balance, en plus c'est super mignon!