VG, musulmans, tremblez: Ponyo aime le jambon!...
... Et elle le crie haut et fort :)
Régressif à souhait, coloré, complètement déliré, ce film ramène la salle à un âge moyen de 4 ans. On saute à pieds joints dans un monde plein de bulles, sucré, chatoyant, où l'on promet d'aimer pour la vie et même après...dès la rencontre.
Pas de 3D, ni d'images de synthèses, ça sent l'artisanal. Le visage de Ponyo n'est pas toujours à 100% le même, il n'est pas lisse, ni même vraiment beau, certains éléments du décors ne sont pas proportionnés (le bateau, la maison de Sosuke, la voiture de la mère). Et la magie n'en opère que plus... Ponyo est à 1000 kilomètre d'une princesse Disney.
Miyazaki a dû surement fumer un kilomètre de moquette pour faire ce film, et on l'en remercie. L'histoire est toutefois un peu simpliste et la fin un peu précipitée. Après une heure de ballade, dommage que la fin soit amenée comme un cheveu sur la soupe, dans le genre: "J'ai garé ma fiat Ghibli en double file, alors on a qu'à dire que ça fini comme ça, maintenant si vous voulez-bien m'excuser"...
Mais Ponyo aime Sosuké, Sosuké aime Ponyo, et nous, on les aime aussi, à la folie!