Premier film de Schatzberg, photographe alors très réputé. On y trouve une esthétique et un scénario très marqués début des années 70, entre cinéma expérimental et réalisme. L'histoire de ce top-model en pleine dépression est transcendée par une Faye Dunaway en état de grâce, son meilleur rôle selon elle, et on ne peut qu'approuver, elle y est magnifique. Les deux films de Schatzberg qui suivront : Panique à Needle Park et L'épouvantail lui sont cependant bien supérieurs. Longtemps invisible, Portrait d'une enfant déchue a été présenté à Cannes dans une version restaurée, repris sur les écrans français et édité en DVD.

Cinephile-doux
6
Écrit par

Créée

le 31 juil. 2019

Critique lue 130 fois

2 j'aime

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 130 fois

2

D'autres avis sur Portrait d'une enfant déchue

Portrait d'une enfant déchue
Caine78
8

Critique de Portrait d'une enfant déchue par Caine78

Un peu oublié aujourd'hui et souvent raillé pour avoir longtemps travaillé dans la mode avant sa carrière cinématographique, Jerry Schatzberg était un talent à l'état pur, et ce mépris on ne peut...

le 13 avr. 2018

5 j'aime

Portrait d'une enfant déchue
Darling-Chérie
10

Critique de Portrait d'une enfant déchue par Darling-Chérie

Premier film, premier chef-d'œuvre de ce photographe de mode new-yorkais ; Jerry Schatzberg signe avec la grâce en livrant en 1970, Portrait d'une enfant déchue. Tableau troublant d'une ancienne...

le 22 mai 2012

4 j'aime

Portrait d'une enfant déchue
Teklow13
8

Critique de Portrait d'une enfant déchue par Teklow13

Le portrait d'une enfant déchue est le portrait d'un spectre, un être vaporeux, débarrassé de chair et de sang. De ce spectre on entend d'abord la voix, lointaine et étrange. Une voix qui semble...

le 13 févr. 2012

4 j'aime

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13