Ivres de femme et la peinture des sentiments

C'est une simple histoire d'amour comme il en arrive souvent.
Un amour imprévu dont on en voulait pas.
Ici, c'est entre 2 femmes mais cela aurait très bien arrivé entre une femme et un homme ou 2 hommes.
Je voudrais dire combien j'ai apprécié, les jeux de regards et les silences dans le film, sublimer par les beautés incroyables de Noémie Merlant et Adèle Haenel. Dans ces silences il n'y a pas de musique, on entend le son des vagues, le craquement du bois qui brûle, le bruit de draps.
C'est comme la vie quoi.

Ensuite il y a l'évolution des dessins, alors que Marianne ( Noémie Merlant ) doit se cacher pour pouvoir dessiner Héloïse ( Adèle Haenel ), plus elles se rapprochent plus le portrait devient précis.
J'aime tellement les gestes de la peintre, on a l'impression que Marianne à défaut de pouvoir toucher Héloïse, la caresse presque à travers le dessin.

```Puis quand les sentiments sont dévoilés, on se touche, on se peint, on se raconte ce qu'on aime chez l'autre comme pour s'en souvenir à jamais. Parce qu'elles savent que leur amour est impossible.
J'aime aussi le partage du temps du film entre la mise en place des sentiments qui semble long et enfin l'amour entre Marianne et Héloïse qui semble filer à toute vitesse.

Ce qui me rappelle la citation d'Einstein "Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité"

Est ce que vous aussi vous n'allez pas aimer plus intensément si vous saviez que votre amour va forcément se terminer ?
Moi oui.
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