Croenenbergien, Lovecraftien et Kafkaïen.
Un film inclassable proprement déconcertant et bizarre qui propose très certainement l'interprétation la plus dingue d'Isabelle Adjani, limite en transe les 3/4 du film. J'imagine mal une étiquette sur ce métrage qui conte une histoire d'amour violente, à la limite de l'hystérie, oscillant entre le drame réaliste, la SF et l'horreur orchestré par la démence des sentiments amoureux des protagonistes.
Formellement, certains passages sont excellents (comme la découverte du je-ne-spoilerai-pas dans la salle de bain). J'ai beaucoup aimé la façon de filmer et les angles/mouvements de caméra dans cette architecture teutonne grise et malade... Particulièrement dans l'apartement miteux et dans l'escalier de la scène finale...