Poulet aux prunes par Pish
Préambule :
Matthieu Amalric m'agace.
Pas autant que Romain Duris, mais il m'agace. Ici, avec sa moustache ridicule, ses cheveux trop gominés, ses yeux écarquillés à force de tenter d'être habité.
Maria de Meideros aussi, dans une moindre mesure. À moins que ce soit juste le fait de son abonnement aux rôles de cruches.
Poulet aux prunes à présent.
La superposition d'anecdotes et de flashbacks ne fait pas pour autant une histoire, même la narration tente de ficeler le tout.
On appréciera néanmoins l'esthétique du film, qui s'autorise des passages très "illustrés" et quelques scènes mémorables, parmi lesquelles l'histoire d'Azraël et et le fabuleux passage sur la vie du fils en Amérique.
Pour le reste, mon allergie aux acteurs aura quelque peu coupé l'effet poétique que le film est supposé produire.