Critique N°321 : Un Alien dans la ville.

• Los Angeles, 1997. Les gangs tiennent le haut du pavé et déclenchent des batailles rangées contre une police débordée. Une créature invisible s'en prend à tous ceux qui portent une arme et usent de violence. Le lieutenant Mike Harrigan mène l'enquête et découvre que la grand ville est devenue le terrain de chasse d'un prédateur extraterrestre.

Prends une bouffée d'air
Bordel que c'est décevant.
Faisons simple, faisons (cir)concis.
Predator 2 est une mauvaise suite. Voilà ; aucun film de la saga Predator n'a réussi à suivre le film originel (même si j'aime assez Predators).

Je trouve que ce film est très batard, car d'un côté y'a de bonnes idées et de l'autre c'est du caca, on va dire du caca sur un pancake.
L'overdose de violence pour montrer la guerre des gangs est très contradictoire avec les morts causées par le Predator. D'un côté c'est ultra violent et on te montre tout, et pour l'autre on balance du sang, un cri et on voit rien.

Les acteurs restent assez bons (ça serait dommage avec Danny Glover, Bill Paxton et Gary Busey). Même si Glover a clairement remplit son nez de coke pour tenir le film avec ce rythme !
Les perso tertiaires sont tous ratés, caricaturaux (voir insultant).

Et c'est dans le concept du film que ça pêche.
Le Predator n'est pas du tout un Predator chasseur, ça donne l'impression qu'il tue à tour de bras sans vraie cible. On ne voit aucune phase de chasse ou presque.
Seul la traque mutuelle Predator/Mike est intéressant, on a clairement envie d'en voir plus.
Tout ça est dérangeant qu'on comprend que le réal a bien saisit comment devait fonctionner un Predator et pourtant, il fait tout les mauvais choix possible au cours du film.

Predator 2 devient un film ultra nerveux et épileptique alors que ce n'est pas du tout le concept du personnage.
On alterne les phase ridicule, comme la chute de Mike dans l'ascenseur ou le hurlement en haut du building du Predator façon MacLeod. Par contre la salle des trophées avec le Xénomorphe ça m'a fait sourire.

Le tout transforme Predator 2 en une série B pas folle et qui nous seulement envie de se refaire le premier.
Je me pose quand même la question de la canonité des films entre eux.