Une très bonne séquelle où l'on transpose le mythe du Predator dans un environnement urbain qui change radicalement les règles du jeu.
Alors certes, on ne gagne pas sur tous les tableaux : on troque un Schwarzy sculptural et huilé contre un Danny Glover grabataire dans son rôle habituel de Roger Murtaugh, les forces de police se substituent au commando de Marine, mais le réalisateur fait preuve d'un certain talent pour instiller la peur dans ce nouveau cadre et explorer plus en profondeur le background du chasseur invisible, notamment grâce à un final épique.
Les scènes d'actions déménagent, c'est violent comme il faut, la VF est ringarde comme on les aime et le film est suffisamment bien monté et rythmé pour maintenir en haleine du début à la fin.
Y a pas photo, il a beau avoir été critiqué, on est à des années lumières de la médiocrité des AvP.
Ezhaac
8
Écrit par

Créée

le 30 août 2010

Critique lue 455 fois

7 j'aime

1 commentaire

Ezhaac

Écrit par

Critique lue 455 fois

7
1

D'autres avis sur Predator 2

Predator 2
Gand-Alf
7

Jungle urbaine.

A l'instar d'un "Robocop 2" sorti à la même période, "Predator 2" traîne une réputation merdique de suite de seconde zone, complètement bouffée par l'aura de son prestigieux modèle. Injuste, tant le...

le 8 avr. 2013

52 j'aime

5

Predator 2
Pravda
6

Il est pas trop vieux pour ces conneries

Si ça ce n'est pas typiquement le style de film à finir dans une liste genre "Gros plaisirs coupables assumés ou non" ou encore "J'ai l'air d'une fille douce et sensible (comment ça "non" ?) mais à...

le 15 mai 2014

39 j'aime

7

Predator 2
Ugly
8

Predator contre les cartels

Cette fausse suite où Danny Glover remplace sans mal Schwarzy, ne démérite pas et réussit à enrichir la saga sans la trahir ; le premier volet était tellement démentiel qu'il était difficile de faire...

Par

le 29 oct. 2017

32 j'aime

6

Du même critique

Martyrs
Ezhaac
9

Expérience traumatique

Peu de films ont su me retourner comme l'a fait Martyrs. Je vais éluder le débat stérile sur la légitimité du thème de la torture au cinéma et partir du postulat que la vocation première du film...

le 21 juin 2010

85 j'aime

4

Vidocq
Ezhaac
8

Paris gothique en numérique

Le film qu'il vaut mieux ne pas aimer quand on veut briller en société, tant il se traine une réputation usurpée de nanar. Alors c'est le moment de m'empoigner les couilles et de les poser sur ce...

le 16 janv. 2011

64 j'aime

16