L’humour irrévérencieux que nous aimions tant de la part de Max Boublil s’est éteint dans les ficelles scénaristiques lourdingues entremêlées dans un propos social désuet sur lesquels repose ce Prêt à tout qui, de bout en bout, sonne faux et ne fait que recycler les modernes les moins probants du cinéma américain moderne (le modèle Judd Appatow est flagrant dans les contours des personnages). Il s’agit d’un film pédant et pompeux sans la moindre bonne idée comique apte à nous surprendre, de la pure soupe à la guimauve où aucune situation ni aucun dialogue, toutes aussi creuses et superficielles les unes que les autres, n’arrive à créer l’effet escomptés. Mais, en plus de cette écriture réchauffée, la réalisation est d’une terrible platitude, . Le réalisateur Nicolas Cuche et son équipe technique enchainent les maladresses, nous livrant un navet à peine dignes d’un téléfilm de seconde partie de soirée.