David Locke, reporter américain en Afrique, cherche à interroger un groupe révolutionnaire, mais il est rapidement confronté au barrage linguistique. Il fait connaissance de son voisin de chambre à l’hôtel, pour évoquer leurs voyages, et plus globalement leur vie, mais ce voisin finit par succomber à un infarctus dans la nuit. A ce moment, Locke décide de prendre son identité et de se faire passer pour mort. Son épouse, bien que peu touchée en apparence, part à sa recherche avec un ami. L’homme qu’il substitue est en réalité un trafiquant d’armes. Locke se rend à Barcelone. Les deux personnes censées le réceptionner sont arrêtés ; aussi se retrouve-t-il seul. Et là, les quiproquos se multiplient. Il part pour Madrid, où il voit sa femme de loin au téléphone, et part avec une jeune femme connue à Barcelone. Il réchappe à une poursuite policière.
Ici, l’incommunicabilité est issue d’un quiproquo en partie choisi et mal maitrisé. Ce journaliste souhaite échapper à sa propre existence, au risque de perdre sa vie. Ce film s’avère riche en rebondissements, violent au fond et truffé d’instincts médiocre qu’alimente cette perpétuelle fuite en avant. Il est assez brillant, mais je n’y ai pas vraiment adhéré.