On doit aussi au regretté Stan Winston, grand maître des effets spéciaux ayant notamment travaillé pour Spielberg et Cameron, deux longs métrages en tant que réalisateur. Le premier, Pumpkinhead, sorti en 1988, jouit d'une belle réputation, c'est donc avec une certaine curiosité que je m'y suis risqué. Il s'agit de l'adaptation d'un très bref poème signé Ed Justin que l'on pourrait grosso mierdo traduire ainsi : "Si t'as des emmerdes / Fais appel à Pumpkinhead". Pumpkinhead n'est autre qu'un démon, le démon de la vengeance pure, froide et implacable. Il a une sale tronche toute déformée, en forme de potiron, comme l'indique son blaze, et mesure environ 3 mètres : vous n'avez franchement pas envie de croiser sa route, croyez-moi. Assez proche de la reine d'Aliens, Pumpkinhead a plutôt une bonne allure et entretient la nostalgie des amateurs de films d'horreur pour les effets spéciaux d'antan ; il permet à Stan Winston d'exploiter ses talents bien connus pour donner vie à des monstres en animatronique...lire la suite de la critique.