Charles (Hugh Grant) est très occupé les samedis : il est fréquemment invité à des mariages, où il arrive systématiquement à la bourre.
Et ce n’est pas parce que ses amis se marient qu’il y songe lui-même. Jusqu’à ce qu’il rencontre Carrie (Andy McDowell), femme de ses rêves. C’est immédiatement le coup de foudre, et les deux passent la nuit ensemble. Puis Carrie disparaît, mais reste dans son esprit.
Au deuxième mariage, il la recroise, et elle lui présente son fiancé.
Le troisième mariage est donc celui de Carrie.
Le quatrième est celui de Charles, que son frère sourd-muet va interrompre, car il veut lui éviter une bêtise qu’il regrettera.
Et cette ronde des mariages est interrompue par l’enterrement de Gareth, ami de Charles, mort d’une crise cardiaque lors des noces de Carrie. Cette mort révélera aux yeux de tous l’homosexualité de leur ami.
Mike Newell utilise ces quatre mariages et cet enterrement comme piliers d’une satire réjouissante et enjouée de la bourgeoisie britannique.
Au finale, les vrais amoureux ne s’épouseront jamais. On n’apprend rien ou presque des personnages dans leur vie quotidienne, ni sur la vie sociale anglaise.
Un film au timing parfait, très drôle, qui dépeint parfaitement et avec malice les us et coutumes britanniques.