Oubliez l'impression d'étouffement et le sentiment de frayeur, le film lorgne vers la comédie horrif

Troisième opus de la saga, après [REC] & [REC]² (2008/2009), tous deux co-réalisés par Jaume Balagueró & Paco Plaza. Pour ce nouvel épisode, c'est Paco Plaza qui gère seul la réalisation, son compère s'étant quant à lui occupé de [Rec] Apocalypse (2013), un quatrième volet qui devrait venir conclure cette franchise à succès.
Ce qui avait fait la force des précédents opus (du "found-footage" en huis-clos se déroulant intégralement dans un immeuble) s'en retrouve ici chamboulé puisque pour la première fois de son histoire, [REC] n'a pas été tourné intégralement en "found-footage", ce qui n'est pas plus mal. Ainsi, il faut attendre une bonne demi-heure pour que le film se décide enfin à passer en Scope, pendant tout ce temps, le film aura multiplié les prises de vue à la va-vite via différentes caméras DV, ce qui bien évidemment aura le don de fatiguer plus qu'autre chose, alors quant arrive enfin le Scope, premièrement on ne s'y attend pas et deuxièmement, on constate que cela améliore considérablement la qualité du film. Scénaristiquement parlant, le film n'a clairement plus rien à voir avec les précédents opus, ce n'est donc ni une suite, ni un prequel (d'ailleurs, quelques clins d'œil aux précédents films nous font comprendre que l'action a lieu en même temps que les deux précédents volets). Paco Plaza se démarque des précédents opus grâce à une touche d'humour noir extrêmement gore, chose qui ne s'était encore jamais vu dans la saga (la fiancée manie aussi bien le pas de danse que la tronçonneuse !). Du cinéma grand-guignolesque, voilà ce que nous réserve [REC]³ Génesis (2012) et c'est loin de nous déplaire (comme en témoigne les nombreux fous-rires que nous provoquent certaines scènes bien trash). Oubliez l'impression d'étouffement provoqué par le procédé de "found-footage", oubliez aussi le sentiment de frayeur que pouvait provoquer le premier opus, ici le film lorgne essentiellement vers la comédie horrifique ne se prenant pas nécessairement au sérieux et ce n'est pas plus mal finalement.

http://qr.net/ivn

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le 15 avr. 2012

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RENGER

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