Le Good Morning England du pauvre.
Après s'être fait remarquer en janvier dernier en gagnant plusieurs prix au Festival de l'Alpe d'Huez, Radiostars a reçu le label des spectateurs UGC il y a peu et bénéficie même de critiques plutôt positives. En gros, ça faisait quelques semaines qu'on l'attendait.
C'est une histoire qui commençait bien, donc. Les premières minutes du film sont d'ailleurs à la hauteur de cette attente. La rencontre entre notre looser/héros et la star du film, Manu Payet, est rigolote (oué, la collection de DVD m'a fait rêver, même avec Beethoven 6 dedans). La bande originale nous aide à nous immerger dans le film. On se laisse prendre doucement au jeu et puis... BOUM "Hey mais ils nous prendraient pas un peu pour des billes ? Cette histoire-là on l'a pas déjà vue 20 fois au ciné ces 6 derniers mois ?! Ben... si ! "
Le scénario est (hyper) convenu. On voit venir toutes les blagues à 20 km et les rebondissements à 30. Les personnages sont tous plus caricaturaux les uns que les autres et sont trop nombreux pour être développés comme il le faudrait. La naïveté des débuts a disparu et on s'en veut presque d'y avoir cru 20 minutes.
Bon, le film aura au moins eu le mérite de mettre en lumière Manu Payet, le seul vrai acteur de ce film. Ah oui, parce que je vous ai pas dit, mais c'est aussi extrêmement mal joué...
Bilan : on achète la B.O. (éventuellement) et on oublie d'aller voir le film.