L'outback australien. Un vieil homme voit son petit-fils se faire enlever par un sanglier géant. 2 ans plus tard, une jeune américaine œuvrant pour la protection des animaux se fait aussi attaquée. Son mari va chercher à découvrir ce qui lui est arrivé.
Ce film a tout du nanars... Et pourtant il s'en sort mieux, mais grâce à quoi ? Déjà, son mélange assez réussi entre mad max, jaws et moby dick. Mad max pour le côté désertique, avec ses redneck consanguins et tarés, rappelant les punks de l'univers de Miller. Jaws pour son animal monstrueux et meurtrier. Mobi Dick pour la quête de vengeance du vieil homme. Donc un mélange de ces trois œuvres retranscrit dans le désert australien. Non, vraiment ? Un sanglier meurtrier, ça vous donne pas envie ? Bon, d'accord, ce qui le sauve vraiment de la médiocrité, c'est certaines idées de mise en scène et surtout la photographie, excellente, avec ses magnifiques plan. Elle retranscrit parfaitement son environnement et son univers, rendant le jour poussiéreux, parfois limite glauque avec ses charniers, ses squelettes au vent, et la nuit inquiétante, avec ses nappes de brume, ses couleurs virant fortement vers le bleu foncé. Nous avons même droit à quelques phase hallucinatoires. Bon, soyons honnête, ça ne sauve pas le film totalement. Le manque de moyens le dessert un peu, même si le peu qu'on voit de la bête rend bien, et les acteurs font juste le minimum.
Mais... Eh, c'est bien mieux que ce que j'attendais.