Un film d’horreur australien de 1984, ayant pour monstre un razorback c’est-à-dire un sanglier australien sauf que celui-ci fait la taille d’un rhinocéros.
L’histoire commence par l’attaque d’une ferme dans le bush australien, un jeune garçon est tué devant son grand père par la bête et celui-ci jure de se venger. Quelques mois plus tard une journaliste américaine arrive dans la région pour enquêter sur la chasse au kangourou. Elle est repéré par les rednecks locaux (les ploucs quoi) et a un accident de voiture en plein bush en voulant leur échapper puis la bête la bouffe. Du coup quelques temps après c’est son mari qui débarque pour la retrouver et va devoir sympathiser avec des locaux tous plus fêlés et dangereux les uns que les autres pour trouver une piste.
Pourquoi Razorback est un chouette film ? Parce qu’il va au-delà de son propos initiale de simple film de monstre. En fait le Razorback est ici une simple calamité naturelle parmi tant d’autres qui frappe une région sinistrée d’Australie, oublié de tous depuis la fermeture des mines et l’arrivé de la sécheresse et où les gens survivent a coup de braconnage et de trafic. Massacre des kangourous, déchéances des zones rurales et dégénérescence de l’homme sont autant de sujets qui apportent un peu d’épaisseur au pitch initial pourtant très basic.
Dans Razorback on trouve : une bestiole pas dégueu pour l’époque, quelques scènes trashouilles comme il faut, un plan nichon avec une actrice australienne aussi belle qu’inconnue sous nos latitudes (elle fait une apparition dans mad max 2 ), les paysage de l’outback australien, une ambiance qui rappelle Délivrance, une quête de vengeance et un scénario pas du tout honteux dans un cadre grandiose et désolé.
Que demander de plus à un film de monstre ?
L’info en plus :
- La bête du film rappel par sa taille et sa férocité le Daeodon, un ancêtre du sanglier vivant en Amérique du nord il y a 15 millions d’années, Il mesurait 2,2 mètres de haut pour 4 mètres de long et 1,5 tonne et était bien sûr carnivore, peut être charognard.