Ready player one : En 2044, les habitants de la Terre ont cessé de chercher à résoudre les problèmes, et se contentent de vivre avec. Pour s'échapper de cette vie morne, tous s'échappe dans l'Oasis : un monde virtuel ou chacun devient ce qu'il souhaite. Au décès de son créateur, un concours est lancé : celui qui trouvera l'Easter egg deviendra le propriétaire de l'Oasis et héritera d'une fortune colossale.
Excellent !
Spielberg réussi un magistral tour de force en réunissant dans un seul film un nombre incalculable de références à la pop culture - un nombre tellement énorme en fait qu'une seconde vision sera évidemment indispensable pour repérer encore et encore les icônes des années 80-90. Quel pied ce mélange ! Un véritable fantasme qui prend vie.
L'histoire en elle-même est bien pensée et bien menée. On pensera évidemment à Matrix : l'insupportable réalité est masqué par une virtualité, ici rêvée par chacun.
La réalisation est incroyable et très intelligente : dynamique avec une photo pleine de couleurs dans l'Oasis, lente et fade dans le monde réel.
Des passages particulièrement marquants, notamment dans l'Overlook (génial !!!), ou la bataille finale durant laquelle j'avais envie de mettre le film en pause pour repérer les personnages d'autres jeux/films/bds, ou encore la scène de nascar façon Destruction-derby au début du film.
On en prend plein les yeux et les oreilles (la BO est fabuleuse !), la nostalgie des années 80 fait le reste du taf et on passe 2h20 magiques. Et du coup j'ai envie de découvrir le bouquin dont le film est tiré.
Du grand Spielberg, un immense merci pour cette réalisation et ce moment de bonheur.