Paradoxe temporel
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S'il avait fallu quelques années d'entraînement intensif à Nikita pour devenir une tueuse professionnelle, ici il ne faut que quelques cours théoriques et le visionnage d'un peu de porno pour transformer une ballerine en mentaliste hors paire aussi à l'aise dans le combat à mains nues que la tactique d'espionnage de haut vol. La pilule a un peu de mal à passer, mais admettons : la formation du Bolchoï est peut-être plus complète que ce qu'on imagine.
Quatre scènes d'action violentes et gores font leur petit effet, et Jennifer Lawrence est à tomber dans le rôle d'une femme dont le physique et la sexualité constituent les premières armes.
Mais le temps semble bien long devant ce thriller de près de 2h30 qui lasse à force de multiplier mécaniquement les va-et-viens de l'habituel jeu de contre-espionnage et d'agent double. Et le final fait à peine sourciller tant on est là aussi habitués aux twists crâneurs façon "tu-ne-t'attendais-pas-à-ça-et-pourtant-regarde-ces-flashs-back-qui-te-montrent-tous-les-indices-de-la-toile-trop-super-balèze-qu'on-a-tissée-sous-tes-yeux-tout-du-long-haaaaaaann".
Créée
le 7 avr. 2018
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