La réalisatrice Katell Quillévéré s'affirme avec ce Réparer les vivants. L'auteure travaille une fois de plus le genre difficilement renouvelable du drame familial, et bien que son récit ne soit pas foncièrement neuf le savoir-faire en la matière est apparent. La mise en scène est proprement faite, les images sont belles, l'ambiance est triste mais au-delà de cela, c'est la direction des acteurs et actrices qui révèle la qualité première. La belle troupe de comédiens recrutée est brillamment et surtout sobrement dirigée dans un tel film, c'était primordial. La meilleure partie de ce long-métrage se situe dans la dernière demi-heure avec les opérations de transplantation qui atteint une sorte de climax émotionnel.