Y’a des soirs où on parcours sa liste de Netflix. Il y a des dizaines de bons films qu’on aimerait voir ou revoir mais on finit par choisir le truc improbable qu’on a ajouté il y a des semaines sans trop savoir pourquoi. Resident Evil Damnation est mon improbable du dimanche soir et c’etait ma foi plutôt plaisant. Ca reprend le contexte d’Europe de l’Est du 6 (il y a de toutes facons des liens scénaristiques avec le jeu) sauf qu’on y suit Leon au lieu de Chris. Et ca défouraille sévère pendant 1h40 qui passe toute seule. C’est pas super bien animé, la plupart des personnages sont insupportables, le doublage sent le fion, les clichés liés au scenario repoussent les limites Capcomesques et c’est peu dire… mais c’est cool.
Y’a de bonnes petites idées de mise en scène (on remarque vite que celle-ci a été pensé pour une sortie en 3D), c’est gore, ca tâche, y’a du chouette bestiaire même ce dernier perd de son aura à cause de la surexploitation des monstres dans le film (était-ce bien raisonnable de transformer les terrifiants lickers en chien-chien?) et c’est sans temps mort. Ah et on se concentre toujours autant sur le cul et les nichons d’Ada, on ne change pas une équipe qui gagne.
Bref c’est con mais c’est bon.