Resident Evil : Redistribution ?
Comme vous le savez, Resident Evil est une superbe franchise qui connaît autant un succès critique que box office et qui a surtout permis à Paul W.S ANDERSON de se ranger aux cotés des plus grands réalisateur du septième art … Non plus sérieusement, nous savons ce qu'elle représente réellement, un gros distributeur de billets vert pour ses producteurs étant donné qu'elle a réussi à trouver son public, qui avouons le, ne se situe en aucun cas du coté des fans du jeux-vidéo, bien au contraire. Car tout comme son confrère Uwe BOLL, ANDERSON est perçu comme un faiseur de merde et surtout un grand saccageur d'adaptation cinématographique de jeux-vidéo. Et pas seulement, puisque avant ce cinquième opus des aventures d'Alice, le bougre a carrément souillé l’œuvre d'Alexandre DUMAS en nous proposant une relecture très médiocre sur l’origine des Trois Mousquetaire.
Le quatrième opus nommé Afterlife lui marqué donc le retour du réalisateur qui n’avait réalisé que le premier. Un retour assez catastrophique il faut dire, puisqu'il signait surement là, le plus mauvais film de la saga. Et bien je dois vous dire qu’il a réussi à faire pire avec Retribution qui s’avère n’être qu’une grosse mixture entre l'imagination extrêmement limitée du réalisateur et les jeux-vidéo Resident Evil.
Car on connait les « talents » d’écriture du metteur en scène et même si on ne va pas voir un Resident Evil pour son histoire et encore moins pour son titre qui n’est là que pour faire jolie étant donné le gouffre qu’il y a avec le jeu. Il faut tout de même admettre qu’avec son nouveau long métrage, il bat des records de conneries. Il a du se dire « Tient, j’ai tâté un peu Resident Evil 5, je mettrais bien ces zombies à la gueule pleine de tentacules, ils sont plutôt cool, tu ne trouve pas chérie (s’adressant à Milla) ? Oh puis je vais leur foutre aussi des sortes de « nazi-zombies » à la sauce Call of Duty mais version russe. Même qu’ils pourront avoir des armes et tirer sans jamais toucher leurs cibles (il éclate de rire …). Oh puis le fameux monstre à la grosse langue, tu te souviens dans le deuxième, je l’aime bien celui-là. Et je pense même faire revenir Michelle RODRIGUEZ bien qu’elle soit morte déjà deux fois … Voir d’autres personnages aussi histoire de me faire mon propre Expendables version Resident Evil, tu vois le délire ? Putain je tiens déjà mon film, il ne me manque plus qu’a écrire le scénario. Passe-moi un Post-it ! »
On voyait dans la bande annonce que le personnage d’Alice toujours interprété par Milla JOVOVICH, voyagerait à Tokyo, New York etc… sauf que non, le film se déroule entièrement dans une installation souterraine d’Umbrella Corporation. C’est juste des immense salles chacune représentant une de ces villes afin de pouvoir tester le fameux virus … Après niveau action, certes on ne s’ennui pas car malgré le coté kitsch de certaines scène, voir de toutes, cela reste efficace et bien gore comme il le faut. Ce qui permet de ne pas trop fermer les yeux même si au fond, on rit plus qu’autre chose ! Sans parler des incohérences à la pelle (les vêtements par rapport au climat, les fusillades et j’en passe et des meilleurs …). Ah oui aussi, plus sa va et moins on voit de vrai zombie dans cette saga !
Au final, je ne pourrais même pas vous dire pourquoi je vais encore voir les Resident Evil au cinéma, surement parce que j’adore les zombies ou pour Milla JOVOVICH qui s’embellie au file des années. En tout cas ceux qui on aimé les précédents adorons celui-ci, pour les autres passez votre chemin car ce n’est pas ce Retribution qui changera les choses, bien au contraire ! Maintenant la fin du film annonce quelque chose d’assez fun pour la suite donc on verra bien …