Je crois bien que c'est le premier film de Jacques Doillon que je vois, et je reste perplexe : qu'a-t-il voulu montrer avec ce personnage, sculpteur renommé ?
Il y a des qualités plastiques évidentes (pas que les jeunes femmes qui posent nues), le jeu profond de Vincent Lindon malgré son épaisse barbe qui le freine dans sa diction, mais je ne vois pas la raison d'être du film.
Après, il faut aimer ce style où les plans sont très longs, et où le verbe y a son importance, mais, du coup, ça me freine pour voir la version de Bruno Nuytten réalisée trente ans plus tôt avec Isabelle Adjani et Gégé, qui incarnait Rodin.