Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout, à mi-chemin, j'ai dit "stop".
Pourtant, Lindon, mon acteur français préféré. Pourtant, Izia, femme sensible et magnifique s'il en est. Pourtant la sculpture, ce bel art proche de l'érotisme. Alors, quel est le problème ?
Alors des ellipses temporelles peu compréhensibles. Un scénario qui tâtonne. Des enjeux flous et changeants qui peinent à retenir l'attention. Un manque d'alchimie évident entre Izia et Vincent. Malgré tout, j'aurais pu suivre cette histoire jusqu'à son terme si seulement le son n'était pas aussi haché. C'est simple : c'est la première fois de ma vie que j'avais besoin de sous-titres français sur un film français, parce qu'entre la barbe de Vincent, et la diction approximative d'Izia, certains mots se perdent dans le grand point d'interogation. Comment, en cours de tournage, Doillon a-t-il pu laisser passer ça, c'est un mystère pour moi.
Un beau gâchis.