Rogue One : A Star Wars Story, la naissance d'Un Nouvel Espoir

Avant de commencer à critiquer le film, je préviens que je vais tenter d'éviter de spoiler autant que possible.

Alors, que vaut ce spin-off cinématographique de la licence Star Wars ? Il est plutôt intéressant. Ici, on ne s'attarde plus de près ou de loin sur l'implication d'un ou plusieurs Jedi. Non, juste la Rébellion, rien que la Rébellion. L'histoire prend place avant la première trilogie et nous raconte comment l'escouade de la l'Alliance Rebelle, Rogue One, s'est emparé des plans de l’Étoile de la Mort pour les transmettre à leurs alliés. J'en dis pas plus...

Ici aussi, comme pour Le Réveil de la Force, Gareth Edwards a opté pour le mélange prise de vue réelle/image de synthèse pour donné de la crédibilité, ajouté à cela une touche rétro dans les décors et costumes pour indiquer la temporalité du récit. Les personnages sont, d'une manière générale, plutôt bien exploité, les batailles spatiales sont très bonnes et les combats au sol sont, à mon humble avis, les meilleurs de toute la saga cinématographique. Ouais, ma gueule ! J'ose dire que les batailles au sol d'un spin-off sont meilleurs que toutes les batailles montrés dans la saga principale ! La musique est... présente. Bon, je suis un peu mauvaise langue. Elle n'est pas mauvaise, surtout Michael Giacchino est loin d'être un mauvais, mais la plupart du temps, ce ne sont que des reprises mineurs des musiques composé par Dieu, John Williams. Dommage, franchement...
Puisqu'on parle des mauvais points, parlons du premier tier du film, qui doit introduire l'histoire. Eh bien messieurs-dames, c'est brouillon et on peut sentir à plusieurs moments que des séquences ont été coupé au montage et qui devait servir au développement des personnages. Ensuite, parlons du personnage de Jyn Erso, personnage principale incarnée par Felicity Jones. Rassurez-vous, elle joue bien, c'est pas le problème. Le problème, c'est que quand le personnage nous est introduit, elle est montré comme une personne qui ne soucie pas de la Rébellion, un électron libre plus soucieuse de survivre qu'autre chose. Mais d'un coup, elle épouse la cause et se dit prête à mourir pour l'espoir.

Oui car c'est le thème du film, l'Espoir. Imaginez : la République galactique a laissé place un Empire dirigé par un puissant tyran et tout ceux qui ont le malheur de vouloir résister se fera fusiller. Ja, Ja, le IIIème Reich de l'espace, tout ça... Tout le monde vit dans la peur et même les rebelles ont de plus en plus de mal à croire en la cause qu'ils défendent, allant parfois même à user des mêmes méthodes de l'ennemi qu'ils combattent. Et les choses ne s'arrangent pas en apprenant l'existence de l’Étoile de la Mort. Là arrive l'élément extérieur qui a tout observé depuis l'extérieur, qui se retrouve impliqué par quelque chose de plus grand que sa petite personne. A elle seule, Jyn devient, malgré elle, un moteur de la Rébellion.

Bon, je pense avoir dit l'essentiel tout en essayant de ne pas spoiler alors allez voir le film et... Quoi ? Comment ça, j'ai oublié un truc ? Non, je crois pas. Heu... Les caméos ? Heu... Celui du Sénateur Organa (le papa de la princesse Leïa) était discret mais servant de lien entre le film et la première trilogie. On voit rapidement R2-D2 et C3-PO. Non, je crois avoir... Ah d'accord. Vous parlez de lui. Oui, Dark Vador est dans le film... et ne fait que deux apparitions. Mais putain, quels apparitions ! La première montre qu'il est pas là pour déconner et informe le principal antagoniste du film que s'il foire sa mission, il va morfler sa race. La seconde, c'est plus dans le genre "on va tous crever, on n'est que des rebelles face au Seigneur Sith" et démontrant qu'il a la capacité, à lui seul, de péter la gueule à qui n'est pas un adepte de la Force.

Là, j'ai tout dit alors allez dans le cinéma le plus proche qui projette le film et matez-le !!!