Après le frustrant Star Wars 7, le superbe Rogue One

Qu'on se le dise dès le début de la critique, Star Wars 7 était frustrant. Peut-être que l'on avait trop d'attentes, qu'on en a trop demandé. Les fans ont demandés à ce que le film rappelle, ou du moins garde la pâte des précédents films. Malheureusement, J.J Abrams nous avait offert un copier coller de la trilogie originale, bourré de défauts, même si l'aspect visuelle restait magnifique. En bref un fan service sur 2h un peu décevant avec du recul, même si le film n'est pas une purge et qu'il se regarde sans grandes difficultés. C'est alors que j'apprend la sortie d'un spin off de Star Wars, se déroulant entre l'épisode 3 et 4. Je n'en attendais rien, et c'était peut-être mieux comme ça, car c'était vraiment cool !


"Rogue One a Star Wars Story" raconte le combat de la résistance cherchant à dérober les plans de l'étoile de la mort, arme destructrice de l'empire dont on parle tant dans la trilogie originale. On voit évoluer plusieurs personnages dont Jyn qui est interprétée par la belle Felicity Jones, Le apitaine Cassian Andor joué par Diego Luna et ENFIN un méchant qui fait méchant (salut star wars 7) nommé Krennic et qui est intéressant, du moins un peu plus, et qui joué par le très bon Ben Mendelsohn. On trouve aussi la participation du génial Mads Mikkelsen qui joue le père de Jyn.


Le film requiert plusieurs défauts évident, et on va commencer par eux histoire de s'en débarrasser et de penser qu'aux qualités. En terme de défaut, on trouve un début assez chiant, ou du moins plutôt long et mal gérer pour le dire plus joliment. En effet, à part la scène d'intro qui est époustouflante, le réalisateur Gareth Edwards nous fait aller un eu partout et au final nulle part en même temps. Il fait voyager le spectateur dans toute la galaxie en voulant poser l'intrigue et les personnages, mais au final cela nous perd et prend le risque de nous détacher du film dès le début, ce qui serait assez dommage. Heureusement si nous restons dans l'intrigue, la suite devient très intéressante à suivre. Ensuite les thèmes musicaux. La BO souffre de l'absence de John Williams, c'est indéniable. Troisième défaut apparent : les personnages. Il est clair que c'est mieux que Star Wars 7. Mais ça souffre de développement pour certains, y compris le personnage de Diego Luna dont on se fout royalement du début à la fin, alors qu'il est dans les 3/4 des scènes. Mais dans les qualités, les personnages seront également de la partie.


En effet si nous prenons d'autres personnages, on peut s'attaquer aux qualités. Par exemple le personnage de Jyn est plutôt sympathique à suivre. On comprend très vite son caractère, une partie de sa vie et cela nous permet de nous attacher à elle. Je sens d'ailleurs l'inspiration Katniss Everdeen de Hunger Games (jeune fille réservée au caractère difficile porteuse de la résistance etc...). Son père, certes présent dans à peine la moitié des scènes est super cool, beaucoup plus que le personnage de Diego Luna que l'on suit tout le long ce qui est paradoxal. Le méchant est franchement plutôt badass. Cela ne casse pas des briques, mais il fait le boulot, on cerne ses forces et ses faiblesses, ce qui cool.


Au niveau du scénario, c'est pas mal. On trouve un scénario assez simple mais bien écrit avec une quête que tout fan de Star Wars sera heureux de suivre et de mieux situer avec ce long-métrage.
Côté réalisation je suis surpris par Gareth Edwards. Je n'avais pas vraiment aimé "Godzilla" que j'avais trouver sans grand intérêt. Mais la il s'adapte parfaitement à l'univers en apportant sa pâte. En effet, comme dans Godzilla, il arrive parfaitement à filmer les choses géantes, et ça dans un Star Wars c'est jouissif Cette pate de réal était d'ailleurs une des seule qualité de Godzilla.


Enfin, je trouve que le cas Vador est Extrêmement bien gérer. Je savais que le mythique Dark Vador ferait son apparition et j'en avais d'ailleurs assez peur. Mais n'en est rien. La preuve, 2 de mes scènes préférés sont les siennes. Elles sont parfaites. Hormis l'absence du thème original remixé et devenu bidon..


En bref le film délaisse des petits défauts pour des grandes qualités. A voir, si vous aimez Star Wars bien sûr.

MaxenceLaurent
8
Écrit par

Créée

le 8 janv. 2017

Critique lue 254 fois

Maxence Laurent

Écrit par

Critique lue 254 fois

D'autres avis sur Rogue One - A Star Wars Story

Rogue One - A Star Wars Story
guyness
6

Jeux de lumières, parts d'ombres

Il y a quelque chose de presque magique dans la faculté qu'ont les scénaristes (ils s'y sont mis à quatre ici) pour faire d'une simple phrase dans l'épisode IV un scénario qui tient assez bien la...

le 14 déc. 2016

179 j'aime

39

Rogue One - A Star Wars Story
Gand-Alf
8

Sans retour.

Il va falloir se faire une raison, plus aucun Star Wars ne sera fébrilement et longuement attendu comme ce fut autrefois le cas, le fan devant patienter au minimum dix ou quinze ans pour avoir sa...

le 21 déc. 2016

96 j'aime

17

Rogue One - A Star Wars Story
Velvetman
6

Tropa de Elite

Qu’on se le dise, Hollywood avance ses pions avec ses grandes sagas ou ses grosses franchises mais détourne son regard par des chemins de traverse différents. Au lieu de mettre les pleins phares sur...

le 17 déc. 2016

92 j'aime

3

Du même critique

Rogue One - A Star Wars Story
MaxenceLaurent
8

Après le frustrant Star Wars 7, le superbe Rogue One

Qu'on se le dise dès le début de la critique, Star Wars 7 était frustrant. Peut-être que l'on avait trop d'attentes, qu'on en a trop demandé. Les fans ont demandés à ce que le film rappelle, ou du...

le 8 janv. 2017

Les Animaux fantastiques
MaxenceLaurent
8

L'univers de JK Rowling, comme on l'aime.

Écrire une critique objective sur un film basé essentiellement sur l'univers de Harry Potter, ce n'est forcément chose aisée pour moi car, ayant grandi avec les livres et les films, j'ai été et je...

le 19 déc. 2016

Tu ne tueras point
MaxenceLaurent
9

Film de guerre qui sort des sentiers battus et ça fait du bien !

En guise d'introduction : petite vision sur les films de guerre, ou de film en période de guerre. Ce n'est que mon avis, mais il faut savoir que les films de guerre ou des biopics à cette époque, a...

le 13 nov. 2016