Rollerball est un film d’anticipation américain réalisé par Norman Jewison, coécrit par William Harrison, d'après sa nouvelle Meurtre au Jeu de Boules (Roller Ball murders) publié en 1973... dont l'action se déroule en 2018, dans une société mondiale dirigés par des cartels économiques qui regroupent les activités humaines en six départements : l'énergie, le luxe, l'alimentation, le logement, les communications et les transports... et qui dirigent des formations sportives pratiquant le Rollerball, un sport ultra violent dont la Star est Jonathan E. (joué par James Caan) dont la popularité gêne les cartels, représentés à Houston par Bartholomew (joué par John Houseman), qui exigent le retrait de Jonathan avant la finale annuelle... ce que ce dernier refuse...
Rollerball qui a très mal vieilli avec le temps, joue sur toutes les facilités et toutes les séductions en dénonçant le spectacle de masse et sa bestialité... alors que le film est une exploitation délibérée de l'exhibition et de la violence... ou la science fiction n'est ici prétexte qu'a l'introduction des trois interminables matches de Rollerball de plus en plus acharnés, de plus en plus meurtriers, qui trouvent, la complicité et l’adhésion du spectateur (sans en être dénoncé par ailleurs... alors que c'est eux qui en font le succès)... et les pauses entre, ne sont qu'alors, de véritables intermèdes assez superflus (malgré la superbe scéne sur l'Adagio d'Albinoni (dirigé par André Previn), entre Maud Adams et James Caan... seul moment ou il passe une certaine émotion... au milieu de ce monde de brute) destinés a meublé le vide du sujet... ce qui fait de ce Rollerball, un film gadget, linéaire et superficiel... dont les ambiguïtés idéologiques ne sont pas clairement traité... en fait que dénonce t'il ?