C'est assez curieux de voir Jean Reno donner la réplique à Robert De Niro sous la caméra de John Frankenheimer. L'autre originalité, c'est d'avoir des courses poursuites réglées par un cascadeur français tournées en France. L'une à Nice, l'autre à Paris. C'est bien là les seules qualités de Ronin tant le scénario manque d'originalité.
Une mystérieuse valise convoitée par des Irlandais, des Russes. Avec une femme toute aussi jolie que mystérieuse. En fait, tous les membres de ce commando sont louches et sont susceptibles de se trahir les uns les autres.
Les seuls à être clean sont Sam et Vincent (De Niro et Reno, donc). D'où ma sympathie pour ce duo qui a l'air de s'être bien respecté sur le tournage. Ce qui n'était peut-être pas gagné d'avance quand on a deux fortes personnalités.
Si les scènes d'action sont bien faites et sans trucages (aujourd'hui, ça paraît tellement incroyable qu'on en est à le signaler), si le tandem De Niro/Reno fonctionne bien, ça reste un petit film d'action lambda tourné en France dont l'écriture aurait gagné à être un peu plus musclée.