J'ai tellement hésité à aller voir ce film que j'ai failli le rater! Si j'hésitais c'est tout simplement parce que j'avais peur que le scénario soit similaire à celui de Moi, Daniel Blake de Ken Loach sorti en 2016.
Toutefois, bien que les deux films soient comparables (inévitablement), Rosie Davis se concentre, comme le titre l'indique, sur son personnage principal : une jeune mère de quatre enfants, victime de la crise du logement en Irlande.
Obligée de quitter la maison dans laquelle elle vivait avec sa famille pour cause de vente, Rosie est contrainte de trouver, jour après jour, un lieu où dormir. On la voit passer des appels à tous les hôtels provenant d'une liste fournie par la mairie et la majorité du temps elle fait face à des rejets consécutifs. Chaque soir, la famille est ballottée d'un lieu à un autre et cela crée des tensions au sein du couple et des enfants. Puis une nouvelle journée commence et Rosie doit tout recommencer, jusqu'au jour où elle n'a aucune réponse positive et que la famille est obligée de dormir dans leur voiture.
Impossible de ne pas être dévasté(e) et révolté(e) par cette injustice à laquelle des milliers de gens font face encore aujourd'hui. C'est d'autant plus surprenant que cela se passe en Irlande, pays dans lequel je suis allée pendant trois semaines et où je ne me doutais pas du tout de cette situation aberrante.
Vous l'aurez compris, j'ai été très émue par ce film et je pense que j'aurais vraiment regretté de ne pas l'avoir vu. La fin est si bouleversante que j'en ai encore la larme à l'oeil rien que d'y songer...
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