Suite inévitable après le succès du premier film, Rush Hour 2 réitère la même recette que son prédécesseur : action, comédie, enquête policière et choc des cultures. Cette fois-ci, on en prend les mêmes et on recommence à l'envers, le duo de choc étant à Hong Kong, chez Jackie Chan, c'est notre black beau-parleur Chris Tucker qui va se retrouver au milieu d'une enquête explosive un peu plus personnelle qu'il n'y parait. Mêmes dialogues disposés en clin d'yeux, mêmes situations rigolotes, cette séquelle perd en originalité ce qu'elle gagne en vélocité, le long-métrage ne possédant quasiment aucun temps mort. Les scènes d'action sont donc légion à commencer par une introduction fracassante sur un échafaudage de bambou ou encore une gigantesque bastonnade finale dans en plein casino, à Las Vegas. On sent notre tandem beaucoup plus à l'aise, l'alchimie fonctionnant de plus en plus, en particulier Jackie Chan, très convaincant malgré les habituelles scènes comiques qu'il affectionne tant. Quelques cameos rigolos (Don Cheadle et un Jeremy Piven en tailleur gay hilarant), un casting de choc, mêlant le génial John Lone (inoubliable Khan dans The Shadow) et l'échappée de Tigre & Dragon Zhang Ziyi, froide et mauvaise. En somme, une suite du même gabarit que le premier, dont on ne rechignera rien.