Sabotage par Johannes Roger
Si l’amusant « Last stand » faisait dans le néo-western, ici on est plutôt dans le registre du film noir dans un premier temps, avec femme fatale, trahisons et faux semblants comme il se doit. Puis petit à petit le film dérive lentement vers les douces contrées malfamées du cinéma d’exploitation avec ce qu’il faut de violence gratuite, de gore et de tripaille. Plaisir coupable donc. Au milieu de tout cela, Schwarzy, plus monolithique que jamais, empile les cadavres. Il est aidé dans sa tâche par des acteurs de séries vu dans Lost, The Killing et True Blood, tous assez convainquant malgré la faible caractérisation de leurs personnages.