Rire pour ne pas pleurer ?
Moyen...
Très sympa si habitant du centre ville (de Paris ?) on pose le problème par le petit bout de la lorgnette : deux situations "personnelles", deux personnages attachant dans leurs différences, un problème de société distancié, un style moderne sympa et plaisant, drôle c'est vrai.Décomplexant au final : Omar est juste "sans papiers"
Consternant si l'on habite Dunkerque ou Lampedusa (entre autre et même en centre ville), que la question est omniprésente et les situations des personnages du film totalement diluées dans la réalité d'un drame humain. Un poison pour la société. Omar est définitivement clandestin.
La thérapie caritative de Délphine Coulin à l'origine du film prend alors une allure totalement dérisoire, bien que l'on ne puisse que la féliciter de s'être engagée. Car pour un sympathique sans papier dont l'histoire se termine heureusement, combien de noyés anonymes en Méditerranée ?
A mon sens donc, une erreur de registre, qui laisse un gout d'inachevé...L'amertume de la légèreté
Comme quoi en effet on peu rire de tout, mais pas avec tout le monde.