Pas envie de lui mettre 10 ni même 9 tellement ce film est devenu un cliché du badboy gavé de téléréalité qui aime se faire appeler Tony sans même trop savoir pourquoi.
Ce film est avant tout un hymne à la décadence, nous rappelant que plus rapide est l'ascension plus douloureuse est la chute... une sorte de "the harder they come"
Tony, l'archétype du badboy à grosses couilles et petit coeur, incapable d'aimer autre que lui, de s'attacher à autre chose qu'à l'argent et au pouvoir, se verra passer de petit escrocs rescapés des boat people de Castro à grossiste de cocaïne sur toute la Floride, mais finira par abdiquer devant le pragmatisme cruel de Soza et son lieutenant Alberto. Finalement Tony aura entraîné tout son entourage dans une nébuleuse autodestructrice.
La bande son si caractéristique des années 80, l'ambiance du Miami de l'époque, tout y est.
Et puis Al Pacino s'en sort dans un rôle que la plupart de ces congénères auraient copieusement caviardé.