Autant Jugnot qui parodie Rambo dans Pinot, simple flic, c'était bon enfant, autant le voir jouer les scouts...C'est juste pénible. Qu'il ait voulu rendre hommage à son enfance, à cette période des années 60 (bien qu'il n'y ait dans Scout toujours aucune critique "sociale" on va dire, pas comme dans Une époque formidable quoi), je veux bien. Encore faut-il qu'il y ait du rythme, de l'émotion comme souvent dans ses autres films, que ce soit drôle.
Il aurait dû appuyer le côté gaffeur. Quand il brûle le bus. Quand il se retrouve à éternuer sous sa tente. Quand il fout le feu au journal devant la porte de son collègue à la fin. Là, c'est marrant. Le reste du temps, il passe sa vie à se faire humilier. Tantôt par sa mère, tantôt par les scouts, tantôt par les gitans.
En plus, Nos jours heureux du talentueux tandem Toledano/Nakache est passé par là en 2006. Je trouve que Scout toujours souffre de la comparaison.