Branle bas de combat
Donc après le trip ces pauvres flics (Polisse), ces pauvres handicapés (Intouchables), ces pauvres danseuses (Black Swan), ces pauvres bègues ( Le Discours d'un roi), ces pauvres dépressifs...
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le 13 déc. 2011
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En quelques mots : ça veut aller partout mais ça ne mène nulle part.
Le réalisateur a réuni les clés nécessaire pour faire un film sélectionné en festival : des personnages mièvres, des images un peu trop grises/blanches, peu de dialogues, un rythme lent, des images centrées sur le mystérieux personnage principal, le tout ponctué de scènes de sexe inopinées et faussement bien pensées.
Néanmoins la première impression est bonne, et aux premières images, on a envie de se laisser séduire par cette histoire.
Le personnage principal est beau, riche, mais il souffre d'une addiction au sexe : pornographie de toute sorte tout le temps et partout, masturbation, le plus de sexe possible avec le plus d'inconnues différentes, incapacité à se stabiliser et penser à autre chose... Son quotidien est rythmé par cette addiction, jusqu'au jour où sa petite soeur débarque perturber ses habitudes.
Dans les faits, tout va dans tous les sens sans jamais aboutir à quoi que ce soit. Les personnages comme leurs péripéties sont vides de sens et d'intérêt, les scènes qui se veulent "clés" sont bâclées, nous n'avons de piste de réponse pour aucune de nos questions.
Un film qui ne parvient pas à porter l'ampleur de son sujet.
Créée
le 28 oct. 2020
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