Branle bas de combat
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En premier lieu, je dirais que Shame n'est pas le type de film que je choisirais de voir spontanément. C'est en grande partie pour cette raison que je participe à cette chaine, pour élargir et diversifier mon éventail de films.
Le film commence fort émotionnellement. En effet la scène d'ouverture est très intense et m'a personnellement (bizarrement ?) donné l'impression d'une fin. La musique du film rend les scènes lourdes de sens face à l'addiction de Brandon, le sexe. Celui ci est en effet esclave de ses pulsions et ne conçoit de relations amoureuses qu'à travers des rapports sexuels, déformés par les films qu'il regarde à longueur de journée.
Les femmes se succèdent durant tout le film, le temps d'un rapport bref, violent et mécanique. Une seule persiste, sa soeur, Sissy, très envahissante, rongée elle aussi par un mal qui la pousse à l'auto destruction. Les deux personnages évoluent donc ensembles et seuls à la fois, essayant de garder la tête hors de l'eau mais sans cesse rattrapés par leurs mal qui les habitent au plus profond d'eux mêmes.
Shame propose donc de très belles scènes, parfaitement tournées, notamment au début et à la fin. Michael Fassbender porte le film à lui tout seul tant son personnage est réaliste et convaincant dans un rôle aux antipodes de celui endossé dans l'univers X-Men (là où je l'ai vu pour la première fois).
Pour les aspects un peu plus négatifs, quelques longueurs sont à déplorer selon moi sans que cela ne soit réellement gênant.
En résumé, un film basé sur les émotions et non sur la parole et qui laisse une trace sur le spectateur de longues heures après le visionnage.
Créée
le 7 févr. 2016
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