Un avion dans le ciel, au milieu des nuages. Fin et April sont à bord. Ils vont à NYC pour dédicacer leur livre qui raconte ce qui s'est passé l'année précédente à Los Angeles, ce fameux « Sharknado ». April espère que ce séjour permettra à Fin de se réconcilier avec son beau-frère (décidément, il a des problèmes avec toute sa famille). Fin regarde par le hublot et n'en croit pas ses yeux, un requin flotte dans les airs. Hallucination ou réalité ?
Le pilote prépare l'atterrissage et annonce que l'avion va traverser une zone de turbulences... et, ce qu'il ne sait pas encore, des milliers de requins. L'équipage va mal finir, il n'y aura plus de pilote. Fin est là et pose l'avion sur une piste de l'aéroport JFK. Quel homme ! April, elle, se retrouvera en mauvaise posture et perdra une main au passage.
On fait la connaissance de la famille Brody. Ellen, la sœur de Fin, Martin son mari, et leurs deux enfants Mora et Vaughn. Ils se séparent. Les gars vont voir un match de baseball des Mets de NY (quelle faute de goût) et les filles vont voir la Statue de la Liberté.
Alors que la tornade de requins se rapproche, Fin s'inquiète. Il va aller chercher Martin et Vaughn au stade, car ils ne répondent pas au téléphone. Les filles, elles, doivent trouver un moyen de se mettre à l'abri. Bâtiments, métro, aucun lieu n'échappera aux requins. Il y a de la viande au menu !
Fin va devoir sauver NYC. Le maire lui donnera une tronçonneuse. Après un discours digne d'un président des Etats-Unis, il déclarera, héroïque : « Allons tronçonner du requin ! » Puis il brandira son arme favorite dans le ciel, pointant le « sharknado », cette « tornade avec des dents. » Sa sœur le prévient : « si tu ne reviens pas, je te tue ». Meh !
Après un final totalement dément, barré, un n'importe quoi ultime, les requins sont vaincus, de nouveau, par Finn et sa tronçonneuse. Il vole dans les airs, tel Superman, et découpe du squale avec un plaisir non dissimulé. Quel homme !
La franchise « Sharknado » monte d'un cran dans l'exagération avec cette suite et c'est jouissif quelque part. C'est totalement assumé et c'est ça qui est bon. C'est con, mal joué, mais on s'en fiche au fond, ce n'est pas ce qu'on recherche avec cette franchise.