Sherlock Holmes version Guy Ritchie me fait l'effet d'une soirée molle passée à errer sur Internet, une de ces soirées où l'ennui magistral conduit à updater compulsivement Twitter/Facebook/SensCritique/re-Twitter/un-peu-Instagram/re-Facebook/re-Twitter. A chaque fois, on pense qu'on va tomber sur quelque chose de passionnant ou au moins de divertissant, mais il se passe rien, on voit défiler des images à la vitesse de la lumière, c'est étourdissant, agaçant, usant pour les yeux, lobotomisant, au final pour pas grand chose - et pourtant on y va de son plein gré. Putain de gangrène intellectuelle de "digital native" (ugh), odieux cinéma en slo-mo/accéléré/lol/wtf/xptdr.
Chez Guy Ritchie, en plus, les acteur cabotinent à mort.
Stop.