Je l'avais tellement attendu. Après visionnage de la bande annonce, je me suis retrouvée un peu refroidie par le graphisme 3D, j'avais finalement trouvé qu'il était bien utilisé, et que l'humour Peanuts semblait avoir été conservé.
Le bémol de ce film, c'est son premier tiers qui est beaucoup trop long. Il faut savoir que Snoopy et les Peanuts n'a pas vraiment été pensé pour les fans des strips de Shulz, et pourtant... En fait, c'est comme si le premier tiers essayait d'expliquer toute la complexité des personnages aux enfants (bon, oui, certes, je crache un peu dans la soupe, ça reste un film jeunesse), mais en même temps, des running gags sont gardés sans qu'ils soient expliqués, ce qui gâche certaines punch lines. C'est comme si, en voulant s'adresser à un public qui ne maîtrise pas tout à fait l'univers de Schulz, on avait tout de même essayé de mettre des clins d’œils à cet univers, ce qui fait qui provoque un certain décalage à certains moments.
Pour le second tiers, ça commence à se bouger un peu. Il y a des blagues, l'utilisation de l'imagination de Snoopy avec le Baron rouge est plutôt drôle, la femelle beagle est plutôt sympa aussi, mais du coup, le film aurait tout autant pu commencer de cette façon.
Enfin, le dernier tiers est le plus grand happy ending de tous les temps. Je l'ai vraiment beaucoup aimé. Ils se passe beaucoup de choses, c'est très drôle, et le dernier plan est assez caractéristique de l'esprit des Peanuts.
Ça aurait donc pu être un très bon film, s'il n'y avait pas eu cette interminable intro. Mais bon, on passe tout de même un bon moment, alors l'honneur de Flashbeagle reste sauf.