Auteur à l’origine, Jeremie Guez a beaucoup oeuvré, comme scénariste ou réalisateur, dans le cinéma ces derniéres années. Sons of Philadelphia est son petit dernier…
Peter a vu, jeune, sa famille chercher se venger à la mort de sa petite soeur. Bien des années plus tard, il a noué des liens fraternels avec son cousin. Lorsque celui-ci se fait tirer dessus, le spectre de la vengeance réapparait…
Le film est porté par un duo Schoenaerts/Kinnaman parfait. Pour ce premier, il est habitué du genre et maitrise donc le mélangé polar/drame comme personne. Dirigé en outre par un Jeremie Guez qui a su montrer ses talents dans le genre, il n’y a pas grand chose à dire de l’action du film. L’histoire, elle, est assez simple mais ce type de récit fonctionne toujours parfaitement s’ile st bien raconté. C’est le cas ici avec des personnages qui vivent et font vivre les autres. Dommage tout de même que les seconds rôles soit un peu sous exploité mais pour le reste, on sent qu’on tient quelque chose.
Sans parler de film inoubliable, car il n’invente pas un genre non plus, il sait digérer ses influences et les retranscrire avec le coeur. Et ce en exploitant au mieux ses décors qui donnent une ambiance assez forte au tout. Contrairement à l’affiche, on ne parlera pas de « grand polar » mais de trés bon film du genre qui mérite une place de choix quand il s’agira de se souvenir des films de 2021.