6,5/10
Sorry we missed you est prévisible moralement et dramatiquement mais efficace et humain. Il se concentre peut-être trop sur les répercussions sociales et familiales de l'uberisation plus que sur l'uberisation elle-même pour bien marquer sa singularité dans le cinéma de Ken Loach. J'étais pourtant fasciné par le patron du dépôt, l'antagoniste évident, déguisant la précarité derrière des mots signifiant Liberté, sourd aux besoins personnels, écrasant ceux qui ne font pas leur devoir, et pourtant pas tant un monstre que l'incarnation de la loi du marché.