What the f*** man?
Comment parler de Sorry To Bother You ? Non sérieusement, comment aborder la chose ? Est-ce que je spoile pour entrer en profondeur dans l'analyse ? Est-ce que je dis vite fait mon...
le 7 févr. 2019
26 j'aime
Critique du capitalisme et de l’esclavage moderne à gros sabots, *Sorry to bother you* démarre très bien avant de s’essouffler dans sa dernière partie.
C’est avant tout dans son absurdité que le film fonctionne, enfonçant peu à peu le pauvre héros et le spectateur dans une galerie de non-sens des plus réjouissants. De l’appel téléporté chez les clients à la voix de blanc ouvrant les portes d’un paradis du télévendeur, Boots Riley enchaîne au grand galop des situations bien barrés et en profite pour dresser une satire sociétale peu subtile mais pertinente.
Dommage que la réalisation suive peu, malgré quelques fulgurances clipesques ; L’impression d’assister à un téléfilm fauché et sans inspiration prend vite le pas sur les bonnes idées de départ. Les lieux communs et les sous intrigues délient complètement un récit jusque-là bien tenu, l’impertinence se noyant dans un sujet trop vaste et trop caricatural pour faire réellement naître toute implication. On en sortirait presque désolé d’avoir été dérangé.
Créée
le 8 janv. 2021
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