Deux trois mots sur ce gros classique du mélodrame : la longueur des scènes, leur intensité émotionnelle, le caractère surannée du mélodrame dans toute sa splendeur théâtrale et en même temps parfaitement retranscrite par la magie de la mise en scène et surtout par la composition des cadres, il y a tout dans ce film solaire et mortifère, la passion folle pour un homme que l'on ne verra jamais vraiment, son parachèvement morbide et sublime par la voix de la carnation. L'ambiance m'a beaucoup fait pensé à du Camus (très féminisé). Elyzabeth Taylor et Katharine Hepburn sont splendides...