Kubrick et Hollywood, ce n'est clairement pas une histoire d'amour. La cause ? Visiblement, ce film. Car hormis la composition des cadres plutôt bien fichues et la direction d'acteurs correcte, on ne sent pas du tout la patte du réalisateur dans ce film-là. Donald Trumbo est au scénario mais en mode pilote automatique, et là où un Ben-Hur a encore sacrément de la tronche 60 ans après, Spartacus a méchamment morflé. Entre les acteurs qui dégoulinent de sueur et de maquillage, des fautes de goût même pour l'époque en matière de photographie et les décors en carton qui se voient à des kilomètres, je n'ai pu être que déçu. Une curiosité dans la filmographie du bonhomme, mais pas un bon film pour moi.